Tous les matins je maudis,
non pas le temps qui passe,
mais les non-dits de la nuit,
non pas les gens qui passent,
mais les fantômes de ma vie.
Tous les matins je me dis,
qu’après ces heures à boire,
je fermerai bien les yeux,
pour m’enfermer à vie
dans un sommeil radieux.
En un clin d’œil,
en une seconde,
sous le soleil,
autour du monde,
d’un claquement de doigts,
s’ouvre le rideau
sur la scène noire,
loin du magicien d’Oz …
Au milieu de cette foule,
brûle un fétu de paille,
qu’épouvante à dire bonjour
à tous ces gens qui passent,
suis leur fantôme d’un jour.
Au milieu de cette houle,
je reste sous la vague,
qui s’avance et n’écoute
que le bruit du mal à l’âme,
de cet homme à genoux.
En un clin d’œil,
en une seconde,
sous le soleil,
autour du monde,
d’un claquement de doigts,
s’ouvre le rideau
sur la scène noire,
loin du magicien d’Oz …
Tous les Marins du monde,
n’envieraient pas ma vie,
sans attaches et moribonde.
Mon radeau à la dérive,
sombre sous les eaux immondes.
Quant eux s’attachent à leurs rêves,
je suis le bateau ivre,
le désordre du destin,
n’accrochant aucune rive,
au milieu de la place de grève.
En un clin d’œil,
en une seconde,
sous le soleil,
autour du monde,
d’un claquement de doigts,
s’ouvre le rideau
sur la scène noire,
loin du magicien d’Oz …
Pascal.b
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