Les yeux fixés vers le grand bleu,
du ciel et mille étoiles,
mes vœux se perdent, un peu,
dans le bruit des vagues.
Bras en croix sur le sable,
je me consume doucement,
et disparais dans le ressac,
sous le soleil exactement.
Le soleil glisse entre mes doigts,
comme un acide ironique,
s’immisce dans toutes les failles
de ma peau, dans mes trips.
Sans douleurs, dans mes entrailles,
impact anatomique,
brûle comme un feu de paille,
ce soleil nommé désir.
Entre châteaux de sable
et les dunes éoliennes,
je sens monter les crabes
sous les coups de soleil.
Dans le sable jusqu’au cou,
je coule des jours heureux.
Les yeux clos, j’attends toujours
les rayons miraculeux.
J’ai reçu ce coup de soleil,
un jour de plus,
un jour pareil,
et passe,
le marchand de sable.
J’ai reçu ce coup de soleil,
un jour de plus,
un jour pareil,
et passe,
le marchand de sable.
Pascal.b
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